Q’eqchí MAYA, de Peten.

octobre 12, 2013 dans Blog d'Humeur. par moi moi

Cérémonie Maya au temple V de Tikal. 12/10/13 Prêtre Maya

Cette cérémonie a été un évènement majeur dans mon voyage. Trois galeries de photos pour l’illustrer.
Maya, Hommes, Guatemala

Maya, Femmes, Guatemala.

Maya, Cérémonie et offrandes.

« C’est en 1896 , soit il y a 116 ans, nous (les MAYAS) avons obtenu le premièr territoire Petén q’eqchi, à la recherche d’une vie meilleure et d’un avenir. Depuis, nous (Mayas) sommes aujourd’hui 25% de la population de Petén (district du Guatemala) et sommes surtout concentrées dans la municipalité de Sayaxché, San Luis, Poptún et la Libertad.

Nous dénonçons dans ces 4 communes, la pauvreté de 73,08 %, et surtout 16,26 % de la population vit dans l’extrême pauvreté .
L’éducation de nos enfants est toujours dans la langue dominante et de la pensée occidentale.
Pas de reconnaissance de la pratique des sages-femmes mayas, médecins et promoteurs de la santé .
Peu de nos enfants ont la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur (qui est payant).
Pas de reconnaissance de la liberté d’expression et l’autodétermination des peuples. »
Extrait du COMMUNIQUÉ DE PRESSE Q’eqchí MAYA, de Peten. A l’ attention DU GOUVERNEMENT DU GUATEMALA, EN COMMÉMORATION DE OXLAJU B’aktun ET LA FIN D’UNE ÈRE MAYA.

On aura compris que la fin d’une aire Maya annonce la naissance d’une nouvelle aire Maya, sans aucun doute revendicatrice de ses droits ancestraux. Aujourd’hui, le 12 octobre 2013, les descendants Maya, probablement des sangs mêlés se sont réunis à Tikal, temple Maya majeur au Guatemala, pour y célébrer « El Dia de la Raza », journée qui correspond à la commémoration de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb et du métissage des peuples. La date marque ainsi la naissance d’une nouvelle identité, produit de la rencontre et de la fusion des peuples originaires (si tant est qu’ils ne les avaient pas tous exterminés…) du continent américain et des colonisateurs espagnols.

Les Argentins célèbrent aussi cette journée qu’ils appellent par décret non Le Jour de la Race mais Jour de la diversité culturelle américaine.
Au Venezuela, on dira clairement Jour de la résistance indigène.
Ce qui me semble au final bien mieux nommé…

Ne dirait-on pas un engagement dans cet article?
J’ ai « couvert » cette journée avec Alex, reporter vidéo nomade indépendant. Nous y étions seuls, estrangeros, acceptés sans conditions, ni questions par cette communauté maya. Je me devais de donner une vérité, un échos autre que la couleur de mes photos pour que cette cérémonie ne soit pas prise pour du folklore en quête de tourisme.
Alex de son coté, filmait et interviewait. De retour, au Mexique, nous voila avec 60 gigas de films et mes 600 photos à éditer. Un travail colossal!

Alex, Reporter nomade.