Entre paradis et enfer, une frontiere.
septembre 6, 2013 dans Blog d'Humeur. par moi moi
Je quittai donc le paradis de Rajada beach, Costa Rica, plein de souvenirs et filais vers le Nicaragua, précisément Granada. Il s’y trouve un lac et sa plage, endroit connu de tous les voyageurs, pour y séjourner. Je devais m’y installer dans l’attente d’une nouvelle carte de crédit et de nouvelles lunettes.
Deux autres CC américains sont a 500 mètres de moi, mais comme à mon habitude, je préfère mon isolement. Installé au pieds de l’échelle du camion, je lis tranquillement sur mon ordi, lorsque vers 18h, trois hommes déboulent dans le noir et me pointent gorge et ventre de trois couteaux. « Tranquilo gringos, le dinero ».
Note pour mon ami Victor: A ce moment sans doute aurais-tu compris qu’il ne suffit pas d’ajouter ou enlever un o à « dinero » pour avoir la traduction de l’espagnol. Car il ne me demandait pas de « diner »avec eux!!!
Puis ils me ligotent les jambes et m’ allongent dans le camion, tout en entreprenant un vidage systématique des placards…. Quel sursaut d’énergie m’a motivé à gueuler comme un veau au bout de 10 minutes? Toujours est-ils qu’ ils se sauvèrent « comme des voleurs » en courant, deux taies d’oreillers pleines sur le dos. Contusions, petites blessures et tachycardie, dureront quelques jours, pensées noires des semaines. La perte de tout mon matos,(ordinateurs, appareil photo canon, lunettes d’ observation, ordi et combinaison de plongée et bien d’autres objets…) fini de laminer mon moral déjà bien bas.
Je fuirai le Nicaragua après avoir récupéré mes lunettes et cartes de crédit, qu’ils ne m’avaient pas volé…!
Ce jour-là, nous étions le 6 septembre, date du 7ème anniversaire de ce voyage.
Salut Marco !
Ben oui, c’est sûr : s’ils avaient voulu dîner avec toi ils t’auraient dit « mangaros » !
Rita me dit qu’en plus pour dire « fric » on peut dire « plata », ce qui pour moi voulait dire assiette… alors c’est sûr que je leur aurait cuisiner un bon petit plat …
Bref : tu nous as mis un coup… moins dur que celui que tu t’es pris, et on est super admiratif du jus que tu gardes et de cet humour (certes un peu sarcastique) dont tu arrives à faire preuve, après plusieurs semaines supéros bados.
Tes photos sont magnifiques, ton texte sur la situation et le combat Maya aussi… faut croire qu’il n’y a pas qu’ici que dominés et dominants n’en ont pas fini.
Tu nous manques à nous aussi, même à Simeï, j’en suis sûr !
bises
Coucou Marc,
Nous avons pris un peu de retard dans la lecture de ton blog…
Vraiment désolés de lire ces mésaventures…pas cool du tout!
Nous imaginons bien la frayeur que tu as vécue sur le moment et par la suite…
Nous espérons que cette lamentable agression ne perturbera pas la suite de ton voyage dont nous nous régalons toujours avec autant d’appétit.
Bonne continuation et au plaisir de tes nouvelles.
Bises des crom’s
Un grand merci amis de la grotte de là-bas. Vous ne pouvez pas savoir quel bien cela fait de lire ce commentaire de gens que l’ on n’ a jamais vu, qui vous suivent fidèlement et vous encourage.
Du goudron a fondu depuis cette « aventure »
Wow punaise!!!!!!! La bise Tonton, on sait que tu gardes le moral 😉 (je lis le blog à l’envers….;-)